L’AFVAC regroupe essentiellement des parents de tués sur la route ainsi que des blessés souvent atteints dune incapacité physique. Elle dispose à travers le vécu de ses membres une réelle et indiscutable expérience, ceci tant en matière de procédures judiciaires que de relations avec les assurances. Le drame vécu par ses adhérents, sa composition, font de l’AFVAC une association dont la légitimité pour s’exprimer au nom des victimes ou de leur famille est des plus établie.

L’AFVAC se donne pour objectif de lutter contre l’insécurité routière. Elle agit pour faire reculer ce fléau national en utilisant pour cela tous les moyens légaux dont elle peut disposer : déclarations dans la presse écrite, actions dans les écoles, collèges, lycées, centres de formations, intervention sur les ondes des radios et télévision, démarches auprès de pouvoirs publics (stand sur les foires et marchés , dans les festivals rock et au sein des discothèques), participation à la Semaine Nationale de la Sécurité Routière et aux Journées Nationales de la courtoisie au volant.

L’AFVAC se donne également pour but d’aider les victimes et les parents de victimes en leur apportant un réconfort moral (qui peut mieux en effet les comprendre que celles ou ceux qui ont vécu le même drame ?), en les écoutant, en les accompagnant aux audiences du tribunal et en les invitant à participer aux Groupes d’Entraide afin d’effectuer leur travail de deuil dans les meilleures conditions possibles.

Elle leur apporte encore son aide sous forme de conseils élémentaires mais déterminants quand ils sont bien suivis. Elle peut aussi leur apporter assistance dans leurs démarches auprès de l’institution judiciaire et des assurances, se constituer « partie civile » aux côtés des parents de tués. Elle ne peut cependant se substituer aux avocats. Ce n’est pas son rôle et elle n’en a pas les compétences.

Après le drame qui les frappe, parents de victimes et victimes réalisent qu’ils sont à nouveau victimes, mais cette fois c’est de la lenteur, de l’hermétisme judiciaire, de son indifférence ainsi que de l’incompréhension des Compagnies d’Assurances. Elles découvrent bien vite que les intérêts des puissances d’argent que sont les Assurances s’opposent diamétralement à ceux des victimes.